vendredi 26 juillet 2013

Dormir dans le même lit.



C'est dans le même lit que Juliette et Agathe ont dormi. Un sommeil remplit pour une longue nuit. Demain est un autre jour.

Le miroir et le brouillard


Bien décidés à retourner sur le miroir, c'est les passages cloutés des quais que nous traversons. 

Les filles se sont le court d'un instant retrouvées forcées de constater que l'eau avait disparue et ne laissait qu'une fine couche sans éclaboussures. Qu'à cela ne tienne, courir encore plus vite sera hillarant.


Le coude soulevé pour se recoiffer, le papa et sa fille en chorégraphie synchronisée.

Et puis la magie a opéré. Un brouillard épais s'est dessiné pour remplacer le miroir brillant. De fines gouttelettes furent projetées pour la plus grande joie des enfants submergées par cet effet.




L'homme de lettres

                                      
Face au miroir d'eau un homme de lettres s'impose.



Même dedans nous pouvons le traverser.


Dans la lettre C de Cambon, Agathe épèle son nom.

Place Saint Pierre


C'est sur cette petite place pavée et ombragée que nous avons dîné. Un saxophoniste et un accordéoniste ont célébré les plus grands musiciens tout au long du repas.

Agathe a faim, ce sont ses doigts au.elle commence à grignoter.


Les cloches de l'église que nous longions se sont mises à sonner. Il fallait compter avec tous les doigts des mains, car s'est neuf heures que l'église annonçait. 

Lever les yeux vers le ciel et deviner le va et vient des cloches à travers les lames de bois usé.

Juliette est une solitaire. Elle aime observer, dévorer des yeux, scruter, regarder les passants en tout genre, les cyclistes, les rollers, les poussettes, les scooters, ... Les jolies filles aux talons compensés comme s'est la mode cet été, les vernis au pied, les robes longues et décolletées, les cheveux bien coiffés, ... Pendant des heures, elle aurait pu rester sur ce pilier.



Le miroir



C'est à Bordeaux que nous avons fait escale pour une journée. Sur la jolie place du miroir nous avons trempé les pieds.

Juliette s'est retrouvée éclaboussée à la première expédition. Un peu gênée, elle évitait les gouttes envoyées par les autres pieds.

Et puis elle s'y est vite fait et familiarisé. C'est à son tour qu'elle éclaboussait.
Une course effrénée sur cette place mouillée.
                                

Comme sur un miroir, Juliette court sans ne plus vouloir s'arrêter.