Mardi, c'était la rentrée pour tous mes amis-enfants un peu plus agés.
Première rentrée, pour Florine tout c'est bien passé, les autres enfants de la crèche elle a pu retrouver.
Jules est un peu inquiet, car un dessin à l'école pour son papa il a fait mais pour sa maman a oublié. Lundi c'est promis le dessin sera très joli.
Nicolas, sur un tracteur de l'école s'est penché et concentré au milieu des autres enfants pleurants il a joué comme si de rien n'était.
Bientôt pour moi la rentrée se fera. Mais ce matin, après le biberon, Maman m'a pris dans ses bras, j'ai posé ma tête au creux de son cou. Elle a senti m'abandonner, sans envie de me retourner vers le monde à explorer. Mon petit corps devenait si léger. Mon pouce dans la bouche sucé et mes cheveux caressés. Juste rester là et se sentir protégée. Maman se surprenait à regretter, quelquefois, que je n’ai plus besoin d’elle et de ses bras de maman prêts à me couver. Elle me voyait déjà partir un jour avec mon baluchon accroché, la laissant là, sur le pas de la porte avec toutes ces années de baisers qu’elle aurait voulu m'adresser. Des câlins à la pelle qu’elle n’aurait pas osé me donner pour ne pas m'entraver. Mais ce n'était pas encore la rentrée juste un moment apaisé.
Première rentrée, pour Florine tout c'est bien passé, les autres enfants de la crèche elle a pu retrouver.
Jules est un peu inquiet, car un dessin à l'école pour son papa il a fait mais pour sa maman a oublié. Lundi c'est promis le dessin sera très joli.
Nicolas, sur un tracteur de l'école s'est penché et concentré au milieu des autres enfants pleurants il a joué comme si de rien n'était.
Bientôt pour moi la rentrée se fera. Mais ce matin, après le biberon, Maman m'a pris dans ses bras, j'ai posé ma tête au creux de son cou. Elle a senti m'abandonner, sans envie de me retourner vers le monde à explorer. Mon petit corps devenait si léger. Mon pouce dans la bouche sucé et mes cheveux caressés. Juste rester là et se sentir protégée. Maman se surprenait à regretter, quelquefois, que je n’ai plus besoin d’elle et de ses bras de maman prêts à me couver. Elle me voyait déjà partir un jour avec mon baluchon accroché, la laissant là, sur le pas de la porte avec toutes ces années de baisers qu’elle aurait voulu m'adresser. Des câlins à la pelle qu’elle n’aurait pas osé me donner pour ne pas m'entraver. Mais ce n'était pas encore la rentrée juste un moment apaisé.
