Le temps s'est levé. Il faisait même très chaud quand nous avons découvert Terrasson.
La légende raconte selon laquelle Saint Sour aurait lâché
les colombes de ses rochers et, les voyant se poser dans le vallon, se
serait écrié : "terra sunt", expression qui aurait donné naissance au nom de Terrasson. On peut toujours rêver mais ce qui est certain c'est que Terrasson
était née. D'abord abbaye puis simple bourgade, elle allait occuper la
colline, puis s'étendre dans la plaine. C'est vers le XIIe siècle que
les moines bénédictins de l'abbaye décidaient la construction d'un pont
dans la vallée. Malheureusement les guerres anglaises du XIIIe et XIVe
siècles devaient détruire l'abbaye, l'église, le château abbatial, ainsi que le
moulin. À la croisée des deux grands chemins royaux, de
Limoges à Toulouse et de Lyon à Bordeaux, seul le pont de Terrasson
permettait la traversée de la rivière. L'abbaye devenait un centre de
résistance recherché et Terrasson ne devait en retirer que ruines et
désolation.
L'eau de la fontaine nous rafraichissait. Un grand jeu entre Juliette et son Papa.
Dans les rues escarpées et montantes, nous découvrirons des balcons et des murs usés par le temps.
Agathe sur les remparts découvre la vie de plus haut.
La Révolution française créait les communes avec, sur la
rive gauche Terrasson, et sur la rive droite Lavilledieu.
Seul le Vieux Pont permettait de passer la
rivière et il était en triste état. C'est en 1830 que la municipalité,
avec l'appui de Charles X construisait le Pont Neuf.
La Vézère est la rivière qui partage Terrasson en deux. A travers la palissade, Agathe cherche à regarder des ronds de poissons.
Les trois filles.