Nous avons longé tout le bassin d'Arcachon pour enfin retrouver la Dune du Pilat. Il y avait presque trente ans pour Seb et moi que nous n'y étions pas retourné.
Nous avons décidé de la grimper par le sable comme des baroudeurs.
Des pauses nous avons fait pour profiter du paysage de la forêt.
Les corps penchés vers la pente pour moins forcer.
Le sable est d'une grande finesse et s'envole au moindre léger souffle de l'océan.
On peut s'asseoir et admirer pendant des heures durant.
Se désaltérer, c'est important d'y penser. Les gourdes gagnées la veille à un spectacle de Dora nous ont bien servi.
Nous sommes debout sur plus de quatre mille ans d'histoire.
Et nous avons monter quatre cent siècles.
Avant un grand sot, une préparation s'impose, attention, un, deux, trois, sauter:
Le grand saut de la Dune du Pilat vous l'aurez remarqué, les lèvres serrées pour s'appliquer.
Mouiller le sable et faire des pâtés.
Et puis remplir les gourdes devenues vides, de sable si fin.
À fond la caisse vous l'aurez deviné, nous avons descendu cette grande montagne de sable.
Parfois en tombant bien sur.
Oh, un randonneur beau gosse. Quel bel homme.
Un seul homme dans le désert.