Bonifacio, la ville la plus méridionale de l'île édifiée sur un site exceptionnel reste un lieu magique. Enfermée dans ses fortifications, la vieille ville est juchée sur un haut et étroit promontoire de calcaire modelé par la mer et le vent.
Jadis havre sûr pour les vaisseaux de guerre, le port offre aujourd'hui son mouillage aux bateaux de plaisance.
Cette étonnante saignée oblique de 187 marches taillées dans la falaise possède sa propre légende liée au siège de Bonifacio.
Église Saint Jean Baptiste.
Les échoppes de souvenirs colonisent la vieille ville et seraient presque tentantes.
L'Eglise Sainte Marie Majeure est un édifice à clocher carré style néoclassique.
Le Grain de Sable est un gros bloc calcaire détaché de la falaise depuis huit siècles.
Dans la rue des deux empereurs, deux maisons se faisant face conservent le souvenir de deux hôtes illustres.
Le numéro 7 hébergea Napoléon Bonaparte. Quelques marins marseillais faillirent changer sans le savoir le destin de l'Europe prenant à partie le futur Empereur dans une ruelle de la vieille ville. Ils l'auraient sans doute tué si des passants n'étaient intervenus.
Dans la demeure au numéro 4 Charles Quint de retour d'une expédition à Alger a séjourné dans cette bâtisse.
Dans la rue Saint Dominique, les maisons s'ouvrent sur des escaliers à marches très hautes. Des blasons sculptés ornent les portes des numéros 10 et 12 signes des armoiries des Salineri.
Nous avons dîné dans un endroit familier. Quand nous sommes passés devant ce restaurant, une histoire nous revenait. En 2005, nous y avions mangé mais pour le déjeuner. Quelques années ont passées depuis deux filles sont nées.
Nous en avons parlé au maître des lieux qui officie depuis plus de 15 ans dans cet établissement.
C'était donc déjà lui, il y a maintenant 9 ans.
Nous pouvions la boire sans danger puisque ce n'était pas nous qui conduisions mais Georges, le chauffeur du petit train qui nous ramènerait jusqu'en bas de la citadelle.
Pour reconnaître notre fidélité, un verre de liqueur de châtaigne nous a été offert.
Nous pouvions la boire sans danger puisque ce n'était pas nous qui conduisions mais Georges, le chauffeur du petit train qui nous ramènerait jusqu'en bas de la citadelle.
Juliette s'adonne à la photo. Elle empreinte l'appareil et cadre plutôt bien. Des baisers envolés pour cette belle soirée pleine de nostalgie....